Être trouvé en ligne par des acheteurs très motivés
Ce n’est un secret pour personne : l’écrasante majorité des consommateurs recherche sur Internet les commerces et services de proximité. Cette tendance, déjà bien établie avant la pandémie, ne fait que se renforcer depuis. Les consommateurs mêlent de plus en plus les expériences online et offline. Près de 70 % d’entre eux affirment qu’au moins la moitié de leur activité de recherche a une dimension locale (et donc hors ligne). Vous l’aurez compris, les parcours hybrides sont devenus la norme.
Ainsi, si une entreprise souhaite être trouvée, il faut qu’elle commence par construire une présence en ligne visible et cohérente. On s’est donc demandé à quel point les entreprises optimisent la visibilité de leurs établissements locaux pour qu’ils ressortent aux yeux des acheteurs motivés.
Pour répondre à cette question, nous avons interrogé 459 entreprises pour tenter d’en savoir plus sur leur capacité à être trouvées. Découvrez ci-dessous les principaux enseignements de notre enquête.
Les entreprises sous-estiment l’importance de leur présence locale
Publier des informations locales sur les annuaires en ligne est la base de toute stratégie de marketing locale. Pourtant, d’après notre enquête, seul un tiers des entreprises (29 %) affirme faire usage des listings. L’absence de listings est encore plus criante en Europe (42 % contre 17 % en Amérique du Nord), ce qui traduit un vrai besoin des entreprises européennes de travailler sur leur visibilité.
Le site web est un autre canal où il y a encore une belle marge de progression. Un tiers des entreprises interrogées (32 %) affirme ne pas utiliser leur site web pour présenter ses établissements locaux. Là encore, l’Europe est à la traîne puisque le pourcentage monte à 37 % pour les entreprises européennes contre 28 % en Amérique du Nord.
D’après Think With Google, les consommateurs se rendent d’abord en ligne dans 60 % des cas. Pour être trouvé en ligne, l’un des moyens les plus efficaces reste la création de profils sur les annuaires, comme Google Business Profile.
De nombreux listings ne sont pas à jour ou sont incomplets
Plus d’un quart des entreprises interrogées n’ont pas les bases. Seules 73 % d’entre elles publient les informations essentielles (NAP) sur leurs profils. Et 63 % affichent leurs horaires d’ouverture sur leur fiche d’établissement Google.
Il est donc important de dire à Google que votre établissement sert des burgers, qu’il est accessible aux personnes à mobilité réduite, qu’il est ouvert… Toutes ces données doivent être à jour. Mettre ses horaires à jour paraît presque trop simple pour avoir un impact sur la visibilité d’une entreprise. Pourtant, à l’heure où les recherches mentionnant les mots-clés « ouvert maintenant » explosent (+400 % en comparaison annuelle 2020-2021), cela semble incontournable / indispensable.
D'après Krystal Taing, Senior Solutions Manager chez Uberall, « Optimiser votre fiche Google et vos avis clients influe sur votre classement à hauteur de 50 % ».
Les entreprises ont des efforts à fournir sur leur site web
Seules 6 entreprises sur 10 utilisent leur site web pour communiquer sur leurs horaires d’ouverture (61 %), publier une liste de leurs magasins (58 %) ou une carte interactive (59 %). 48 % proposent des call-to-action (réserver un rendez-vous, contacter un établissement) qui permettent aux consommateurs de passer à l’étape suivante de leur parcours d’achat.
Dans la même lignée, seules 44 % des entreprises affirment avoir créé des pages web locales optimisées pour le SEO pour chacun de leurs établissements. Pourtant, ces pages locales sont indispensables dès lors qu’il s’agit de créer une présence solide pour chaque établissement – et c’est à la portée de toutes les entreprises.
En général, les entreprises commencent toutes par se créer un site web. Mais elles négligent trop souvent la dimension locale qui est pourtant essentielle pour ressortir dans les résultats de recherches et attirer du trafic en boutique.
Les entreprises ne suivent pas suffisamment leurs performances
Il ne suffit pas de poster des informations sur son site web ou ses profils. Il faut ensuite faire un travail d’optimisation et s’assurer que le contenu disponible attire l’attention, génère du trafic et des ventes. Pourtant, à peine la moitié des entreprises interrogées affirme ne même pas suivre le trafic sur leur site web (49 %). Et c’est encore pire lorsqu’il s’agit de suivre le comportement des utilisateurs (40 %), les pages web locales (38 %), le taux de conversion de leur site web (30 %).
Seulement un tiers des entreprises (36 %) suit la performance de ses profils en ligne ainsi que leur classement sur les moteurs de recherche.
Puisque trop peu d’entreprises suivent leur performance, vous aurez donc un avantage concurrentiel en vous penchant sur la question.
Les entreprises s’appuient sur des outils dépassés
Les listings locaux ne sont que la face émergée de l’iceberg en matière de visibilité. La face cachée porte sur la manière de gérer ces listings : comment sont-ils gérés et par qui ? Notre rapport révèle que les profils sont gérés par le siège dans 49 % des cas, sans l’aide des responsables d’établissement. C’est dommage puisque ce sont les représentants locaux qui sont généralement les mieux placés pour maintenir les informations à jour (horaires, services, événements, etc).
Sur le même sujet, seules 63 % des entreprises s’appuient sur des outils de gestion de listings pour maintenir leurs profils à jour sur les annuaires (Google compris). Cela signifie que les 36 % restantes reposent sur des processus chronophages et peu fiables. Le risque ? Des profils incomplets, des doublons et des données incohérentes d’une plateforme à l’autre ; ce qui a un impact négatif sur le référencement.
Évaluez votre degré de maturité de marketing local
Savez-vous si votre entreprise est trouvée facilement par vos clients ? Et si elle accompagne correctement les consommateurs tout au long de leur parcours d’achat ?
Calculez votre degré de maturité de marketing local et comparez vos résultats à ceux de la concurrence.